Écopsychologie/Abandon de l'Individualité Inférieure Afin de Fusionner avec le Soi Supérieur Abandon de l'Individualité Inférieure Afin de Fusionner avec le Soi SupérieurC'est la partie finale des enseignements de Babaji. Elle inclut la Fusion de la conscience individuelle d'une personne qui a atteint le plan le plus élevé avec la Conscience du Créateur. À ce stade, la conscience de l’individualité de la personne se dissout dans l'Océandu Créateur. Les tentatives des dirigeants de certaines sectes afin de détruire entièrement la conscience de soi de leurs disciples, sans leur fournir un nouveau substrat d'auto-identification*, ou afin de les convaincre qu'ils sont déjà Dieu, devraient être considérées comme incompétentes et extrêmement nocives. La conscience de soi-même ne doit pas être détruite, mais transférée. La connaissance de Dieu et la Fusion avec Lui ne sont pas exécutées en étant persuadé ou en essayant de se convaincre, mais en y pénétrant étape par étape avec le développement correct de la conscience dans les plans plus subtils, les explorant, s’établissant en eux, maîtrisant la Fusion avec la Conscience de l'Esprit Saint d’abord et ensuite avec la Conscience du Créateur. Toutes autres directions s'avèrent être des culs-de-sac et mène soit à un retard dans le développement de la personne ou à la culture de vices grossiers et nous mène dans la direction opposée à Dieu, ce qui est accompagné par la diabolisation et la démence. Le travail sur la présente partie de la formule de Babaji devrait commencer par la correction élémentaire de notre comportement dans les communications avec les autres. Par exemple, la tendance que plusieurs personnes ont, de dominer les autres, de se comporter comme si elles étaient "le patron", de sembler être "importante" — semble risible du point de vue de la croissance spirituelle. La violence, la rancœur, la jalousie, la vengeance, la colère, le désir de posséder des gens et des choses (excepté les essentielles), le désir sexuel, comme tout désir intensif voulant quelque chose des personnes ou de Dieu, — tout cela est une manifestation vicieuse de l'individualité inférieure. Ils doivent être éliminés. Jésus-Christ et Ses Apôtres ont laissé plusieurs formules-préceptes de valeur inestimable pour nous: ne vous asseyez pas à un endroit surélevé, si vous voulez vous développer spirituellement — devenez un serviteur des autres, ne soyez jamais offensé ou ne désirez jamais prendre votre revanche, voyez les autres en tant que vos supérieurs, etc. [6, 11]. Lao Tseu et Juan Matus ont parlé exactement de la même chose d'une manière très franche et concise [6, 11].* Cela prend une autoanalyse profonde et un dur travail de repentance afin de se débarrasser pour toujours de la manifestation du moi inférieur "saillant". Nous devons comprendre qu'il n'y a aucun phénomène tel que "le pardon des péchés", quels qu’ils soient: Dieu n'a pas un tel concept. Le but du repentir n'est pas d’obtenir le pardon pour les actes concrets que nous avons faits, mais de se débarrasser des vices. Les "péchés", c.-à-d. nos erreurs, sont soit des conséquences de notre manque d’expérience et de connaissance ou la manifestation spécifique des qualités de nos âmes qui s'appellent les vices. Les vrais mécanismes de l'affranchissement des vices sont l’autoanalyse, le repentir, et le strict contrôle de soi. S'il n'est pas possible d'éliminer le vice qui a été découvert et réalisé tout de suite, on devrait se rappeler la ligne entière de ses manifestations — en commençant à partir de l'enfance (et parfois des incarnations précédentes). Et on doit refaire l'expérience mentalement de nouveau de toutes les situations, qui n’ont pas été précédemment correctement résolues, mais cette fois de la bonne manière. D'ailleurs, il serait bon d’envisager à l'avance toutes les situations futures possibles ou ce vice pourrait se manifester de nouveau. Il est également important d'essayer si possible "de redresser nos tords" à ceux à qui nous avons nui — qu’ils soient humains, animales ou même végétales. Même s’ils ne sont pas actuellement "vivant" sur Terre — nous devrions nous adresser à eux en tant qu'âmes non incarnées. Et rappelons-nous que Dieu accepte vraiment de tels efforts afin de se débarrasser de nos vices. Nous devons nous repentir de toutes les fois ou notre non-amour pour les autres et pour Dieu s’est manifesté, aussi bien que pour toutes nos actions et émotions égotistes. * * * Plusieurs personnes pleinement égotistes essaient de pousser leurs corps dans un wagon de métro dès que les portes s'ouvrent sans laisser les gens sortir d'abord. Ou, tout en attendant l’autobus ou un tram, ils bloquent le trottoir avec leurs corps, au lieu de se tenir à côté de sorte de ne pas gêner les autres passants, et ainsi montrer de la courtoisie pour les autres. Ou, entrant dans le hall d’une station de métro certaines personnes tiennent la porte derrière eux pour aider la personne suivante à entrer, alors que d'autres laissent la porte aller, écrasant leur "voisin" avec elle. Même lorsqu'ils entrent dans une école spirituelle saine, les personnes primitives égotistes se comportent de la même manière. Aussi longtemps que le cours est conduit, elles se sentent bien; elles sont heureuses et remplies de bonheur. Mais une fois que le cours est terminé — elles commencent à se sentir mal: elles se sont déjà habituées à ce que quelqu'un d’autre les fasse se sentir bien; et soudainement cela s'arrête… Et puisqu'elles ne se sentent plus bien, elles commencent à éprouver l'augmentation d’émotions négatives envers l’enseignant et l'école… Les personnes égotistes connaissent seulement leurs intérêts personnels et se fâchent quand un obstacle sous forme de besoin de quelqu'un d'autre fait obstacle à la satisfaction de leur propre besoin. Quand une personne veut fortement quelque chose de quelqu’un, c'est une indication du débordement de l'égo inférieur de celui qui désire. Cela déclenche le mécanisme du "vampirisme" bioénergétique et devient la cause de maladies pour ceux, desquels une personne veut quelque chose [7], et de "l'aggravation" de la destinée de celui qui désire. Mais les personnes affectueuses sont toujours attentives et s'inquiètent afin de ne pas gêner personne dans quoi que ce soit, et au contraire, utilisent n'importe quelle occasion afin d’aider tout le monde, donnant à l’intérêt des autres une plus haute importance que la leur. De telles personnes sont toujours bienveillantes et polies, essayant de ne jamais offenser personne sans raison, même en n’étant pas à leur mieux, étant malades ou fatiguées, par exemple. Dans les rapports sexuels, ils ne s’imposent jamais, mais attendent le moment où le partenaire désire la même chose. … Dans ce genre d'autoanalyse, les recommandations détaillées de Sathya Sai Baba peuvent être d'un grand secours [6, 11]. * * * Quand nous avons réalisé l'affranchissement des états émotifs grossiers et développons la capacité à s’adapter aux phénomènes sattviques de la vie, cela nous permet de commencer avec les méditations à nous "dissoudre" dans l’harmonie de l'espace environnant. De telles méditations peuvent être particulièrement efficaces lors de soirées silencieuses, au crépuscule — dans la forêt, dans les prairies, au bord d’un lac, sur les rives de l’océan, ou autres étendues d'eau. La méditation devrait être faite en utilisant la formule suivante: "il y a seulement l’harmonie environnante: forêt, lac — et je n’existe plus". À ce moment, la conscience augmente du chakra anahata et fusionne avec la subtilité et la pureté de la nature. La prochaine étape fondamentale sera la fusion avec l'Esprit Saint dans la méditation Pranava (voir plus loin), et ensuite étapes par étapes la maîtrise de la réciprocité totale (Nirodhi) dans les plans de l'Esprit Saint et de Dieu le Père. C’est la façon dont l'homme complète son évolution personnelle pour toujours, devenant une Partie de la Conscience Primordiale, une Partie du Créateur. Ensuite une telle âme continue à vivre créativement — pas comme un être séparé, mais en tant que Lui.
|
| ||||||||
|